Droit

« Le Droit, est l’ensemble des dispositions interprétatives ou directives qui, à un moment et dans un Etat déterminés, règlent le statut des personnes et des biens, ainsi que les rapports que les personnes publiques ou privées entretiennent » (Dictionnaire Larousse).

Il faut distinguer le droit privé qui régit les relations entre les individus et défend la liberté des personnes et le droit public qui regroupe les règles d’organisation de l’Etat et régit les rapports entre les particuliers et l’Etat.

« Faire son droit » ! Pour quels métiers ?

 

 

Le droit attire toujours autant de jeunes, en 2021, il y avait environ 34 400 étudiants inscrits en L1. Avec médecine, c’est l’une des filières les plus demandées à l’université.
Suivre des études de droit mène à des métiers nombreux et variés : professions libérales, fonctionnaires, ou salariés du privé.

> Professions libérales : Notaire, huissier de justice, conseiller Juridique, avocat(e), commissaire-priseur
Fonctionnaires : magistrat(e)s, greffier(e)s, personnels pénitentiaires, officiers de police judiciaire, attachés territoriaux….
Salariés du privé : aujourd’hui, les juristes sont présents dans tous les domaines économiques, ils conseillent les dirigeants et vérifient les contrats. On les trouve dans les services juridiques, services des ressources humaines …

→ Avocat : un cursus universitaire, puis l’école d’avocat !

Représenter, défendre, conseiller, telles sont les principales missions de l’avocat. Pour se faire il devra constituer des dossiers, rédiger des actes, accompagner son client devant les instances judiciaires, et plaider devant le tribunal quand cela s’avèrera nécessaire.

De nombreuses qualités sont requises :
> Être rigoureux, et organisé
> Avoir une bonne aisance rédactionnelle et oratoire pour convaincre son auditoire
> Être capable d’assimiler rapidement des quantités importantes d’informations
> Avoir une bonne capacité d’analyse et un esprit de synthèse

Vouloir devenir avocat, c’est s’engager dans des études longues et difficiles, pour parfois « déchanter » en entrant dans le monde du travail, en effet, depuis quelques années la situation des jeunes juristes s’est précarisée. Cela est dû au fait que le nombre d’avocats a beaucoup plus augmenté que le nombre d’affaires…

Bien choisir sa spécialité est très important, il faut savoir que mis à part les ténors du barreau, les avocats pénalistes sont les plus mal payés !
Obtenir une mention de spécialisation, reste une bonne solution : droit des affaires, droit de la sécurité sociale, des retraites, des brevets…Pensez à l’apparition des nouveaux droits : droit de l’informatique, de l’environnement, de la consommation….

Formation

Après avoir validé un Master 1 en Droit à l’université ou un diplôme dans un Institut d’Etudes Politiques (IEP), les futurs avocats s’inscrivent dans un Institut d’Études Judiciaires et préparent l’examen d’entrée pour l’un des 11 CRPFA (centre régionaux de formation professionnelle pour avocat).
> L’examen d’entrée est national : même date, même sujet, même grille de correction.L’entrée se fait sur concours (cf. décret et arrêté du 18 octobre 2016 réformant et nationalisant l’examen d’entrée en école d’avocat).
> L’examen se prépare dans l’un des 45 instituts d’études judicaires.

Attention, cet examen est très difficile ; pour s’y préparer, les élèves peuvent : suivre la formation de 1 an offerte par l’Institut d’Études Judiciaires (IEJ) et/ou suivre une formation – très onéreuse – de quelques mois au sein d’une prépa privée. Sous certaines conditions, l’élève titulaire d’un doctorat en droit peut être dispensé de l’examen d’entrée.

 

Concours

Épreuves écrites : une note de synthèse, une épreuve en droit des obligations, un cas pratique, une épreuve de procédure portant sur la matière choisie par le candidat (droit civil, des affaires, social, pénal, administratif, international et européen). Les étudiants reçus à l’écrit passeront les épreuves orales qui seront déterminantes : un oral de langue, un grand oral portant sur les libertés publiques et les droits fondamentaux. L’examen d’entré dans les CRPFA est extrêmement sélectif, on dénombre un peu plus de 3 500 lauréats pour 14 000 étudiants inscrits.
A noter : On ne peut se présenter que 3 fois à l’examen.

La formation dispensée dans les 11 CRPFA, réparties sur tout le territoire français, dure 18 mois et se divise en 3 modules :  6 mois de formation pure,  6 mois de travail sur un projet pédagogique,  6 mois de stage dans un cabinet d’avocats. Au terme de cette formation l’étudiant passe le CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat) plus communément appelé l’examen du barreau, il peut ensuite prêter serment et s’inscrire au barreau de son choix.

→ Magistrat

Le magistrat est un fonctionnaire du ministère de la Justice. Devenir magistrat c’est prendre l’engagement d’appliquer et de faire la loi. La magistrature française distingue deux catégories de magistrats :
> Les magistrats du siège, communément appelés juges : indépendants et inamovibles, ils sont chargés de dire le droit en rendant des décisions de justice. Ils tranchent les conflits entre les personnes et sanctionnent les auteurs d’infractions pénales, tout en veillant aux intérêts des victimes et de la société. Selon leur spécialisation, ils sont juge d’instruction, juge des affaires familiales, juge des enfants, juge d’instance …
> Les magistrats du parquet : procureur, substitut, avocat général… ont pour mission de défendre les intérêts de la société et de veiller au respect de l’ordre public. Ils ne rendent pas de jugement. Ils dirigent l’action de la police judiciaire, décident des suites à donner en cas d’infraction et veillent à l’exécution des peines.

A l’inverse des magistrats du siège, les magistrats du parquet sont soumis à un principe de hiérarchie, ils ne sont pas inamovibles. Cependant depuis la loi de juillet 2013 l’interdiction pour le ministre de la justice d’adresser aux procureurs de la république des instructions individuelles est inscrite dans le code de procédure pénale. Ce qui n’était pas le cas auparavant…
À noter : au cours de leur carrière les magistrats peuvent passer d’une fonction à l’autre sans difficulté.

Outre des connaissances solides en droit, de nombreuses compétences sont requises pour exercer la profession de magistrat :
> Etre capable d’initiative et de synthèse
> Etre impartial et à l’écoute
> Etre réactif et organisé
> Savoir décider

 

 

Formation

Pour devenir magistrat une seule possibilité : passer par l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) qui se trouve à Bordeaux. Le recrutement a lieu sur concours. Il est ouvert aux titulaires d’un master 1 de droit ou d’un diplôme d’IEP. Il est extrêmement sélectif (271 places en 2023).
Attention ! Beaucoup de candidats ont un bac + 5, voire plus. Il est conseillé de préparer le concours dans un Institut d’Etudes judiciaires (IEJ) universitaire et/ou avec des trépas privées.
Pour présenter ce concours il faut obligatoirement être de nationalité française et avoir moins de 31 ans.

Un second concours est ouvert sans condition de diplôme à des candidats fonctionnaires âgés de 48 ans et 5 mois maximum et justifiant de 4 années de service public. Le nombre de place est très faible (64 places en 2023). Enfin, quelques candidats âgés de 40 ans maximum et justifiant de 8 ans d’expérience en entreprise ou titulaires d’un mandat électoral peuvent être admis à se présenter à un troisième concours. (18 places en 2023).

À l’issue de la formation, qui dure 31 mois sous le statut d’auditeur de justice, les jeunes diplômés choisissent leur affectation en fonction de leur classement et des postes disponibles.

Les études courtes : BUT, DEUST, BTS, Licence pro

Les études de droit sont souvent réputées longues à juste titre ! Cependant il existe des formations plus courtes qui mènent à des métiers juridiques. Attention, filières courtes ne veut pas dire non sélectif, bien au contraire !

→ BUT Carrières juridiques

Le BUT carrières juridiques permet aux jeunes diplômés de travailler comme assistant-juridique, gestionnaire de contrat banque/assurance, attaché territorial ou encore comme clercs de notaires ou d’huissiers, collaborateurs d’avocats… Le BUT carrière juridique se prépare en 3 ans dans un des 15 IUT proposants ce type de formation. Il est accessible à tout titulaire d’un Bac général ou technologique (souvent STMG) sur dossier et sur entretien. Le nombre de place est limité ! Bien préparer son entretien est très important : CONNECT’Orientation peut vous aider.

L’inscription se fait uniquement via la plateforme Parcoursup. 

Les enseignements sont répartis entre cours magistraux, travaux dirigés.Les principales matières enseignées sont : droit, fiscalité-compta, eco-gestion, informatique, communication et langues. Un stage obligatoire de 10 semaines est effectué en fin de cursus

Ce diplôme en 3 ans a pour vocation de permettre d’entrer directement dans la vie active cependant la poursuite d’études est possible.

→ BTS (Brevet de Technicien Supérieur)

3 BTS ont un rapport direct avec le juridique et permettent une insertion rapide dans le monde professionnel :
> BTS notarial : Il permet de travailler au sein d’une étude notariale ou dans des organisations professionnelles liées au notariat.
> BTS profession immobilières : Les débouchés sont variés : négociateur immobilier, gestionnaire de biens locatifs, gestionnaire de copropriété…
> BTS assurance : Il permet d’exercer une activité dans les sociétés d’assurances, de courtage, les agences générales ou les banques proposant des produits d’assurance. permet également de travailler dans les services de gestion de contrats d’assurance des grandes entreprises.

Comme pour tous les BTS, le recrutement se fait après l’obtention du bac sur ou hors Parcoursup, mais toujours sur dossier.

 

→ DEUST 

Ce diplôme universitaire permet d’acquérir une formation juridique générale. Sa spécificité principale est d’être conçu pour répondre aux besoins des entreprises locales. Il mène aux fonctions d’assistant juridique.
Comme le BUT, le DEUST est accessible à tout titulaire d’un Bac général ou techno (souvent STMG) sur dossier et sur entretien. Le nombre de place est limité, bien préparer son entretien est très important. CONNECT’Orientation peut vous aider.

L’inscription se fait uniquement via la plateforme Parcoursup. Les enseignements sont répartis entre cours magistraux, et travaux dirigés avec un stage obligatoire de 8 à 10 semaines en fin de 2ème année.

Le diplôme est validé après des contrôles continus et des examens dont les modalités sont propres à chaque université. Mais en tant que diplôme national, sa valeur est la même quelle que soit l’université qui l’a délivré. Dans le cadre du LMD (licence-master-doctorat), le DEUST est validé par 120 crédits ECTS.
il existe différents intitulés de DEUST. Par exemple :
> DEUST Assistant juridique proposé par la faculté de Valenciennes
> DEUST administration de biens dispensée à Lyon 3
Là encore, le but premier est l’entrée dans la vie active mais dans certain cas la poursuite d’études sera possible.

→ Licence Professionnelles en droit          

Enseignées essentiellement au sein des universités, elles forment à un métier et à des fonctions précises. il existe de nombreuses spécialités : Licence pro. management et droit des affaires immobilières, licence pro activités juridiques spécialité droit de l’immobilier, etc.

On y accède après un BTS ou après les 2 premières années de BUT ou de Licence en Droit. Il faut avoir validé 120 crédits ECTS.
Le nombre de place est limité, il faut donc peaufiner sa lettre de motivation.

Les études longues

Les études universitaires constituent la principale filière pour se former en droit. Selon une enquête annuelle menée auprès des universités et relayée par le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, il y avait environ 35 000 bacheliers inscrits en première année de Licence de droit en 2022

Il est attendu des candidats en Licence de Droit

→ Savoir mobiliser des compétences d’expression écrite et orale qui témoignent de qualités rédactionnelles et oratoires

Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la maîtrise de la langue française, écrite et orale, par le candidat. Le droit est une discipline où les qualités oratoires (la « plaidoirie ») et les qualités rédactionnelles (rédaction de courriers, d’actes juridiques, etc.) sont fondamentales. La précision qu’appelle le raisonnement juridique implique que le candidat maîtrise, ab initio, les fondamentaux de la langue.

→ Disposer d’aptitudes à la compréhension, à l’analyse et à la synthèse d’un texte

Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à « comprendre » l’écrit. La formation en Licence de droit requiert en effet l’analyse combinée de nombreuses sources juridiques (constitutions, lois, règlements, textes internationaux, jurisprudence, doctrine) qu’il faut pouvoir comprendre, mettre en perspective et éventuellement critiquer sur la base d’un raisonnement juridique.

→ Disposer d’aptitudes à la logique et au raisonnement conceptuel

Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à produire une argumentation structurée, même relativement simple, et à raisonner sur des concepts. La formation en Licence de droit requiert en effet une certaine capacité d’abstraction, de logique formelle et de déduction.

→ Pouvoir travailler de façon autonome et organiser son travail

Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, de la capacité du candidat à travailler de façon autonome. La formation en Licence de droit laisse en effet une place substantielle à l’organisation et au travail personnel. L’encadrement est souple : seule une partie limitée des enseignements est obligatoire et donne lieu à des rendus obligatoires de travaux (les travaux dirigés).

→ Etre ouvert au monde et disposer de connaissances linguistiques

Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, que l’étudiant ait un niveau suffisant de compétences dans au moins une langue vivante étrangère, notamment l’anglais. La formation en Licence de droit s’inscrit en effet nécessairement dans un contexte juridique européen et global qui implique, au cours du cursus, d’étudier d’autres systèmes juridiques que le système national, qui sont le plus souvent en langue étrangère.

→ Etre intéressé par les questions historiques, sociétales et politiques

Cet attendu marque l’importance, pour la filière juridique, que le candidat ait un niveau minimum de curiosité pour la société et le monde qui l’entourent. Le droit ne peut en effet être étudié indépendamment des réalités humaines, sociales et politiques auxquelles il s’applique.

→ Avoir répondu à un questionnaire d’auto-évaluation

Avoir répondu à un questionnaire d’auto-évaluation disponible sur le site de l’Onisep Terminales 2017-2018 à partir du 22 janvier. Avoir répondu à ce questionnaire est une condition de recevabilité du dossier (une attestation téléchargeable sera délivrée par le site Terminales 2017-2018). Cette attestation sera à joindre au dossier de candidature. Ce questionnaire est un outil informatif et pédagogique mis à disposition des lycéens qui, grâce à lui, peuvent avoir un premier aperçu de l’adéquation de leur profil à une Licence de droit. Les résultats du questionnaire ne sont connus que du seul lycéen et ne sont en aucun cas transmis aux universités.

→ Licence de Droit

La Licence est la première étape permettant de se diriger vers les métiers du droit. Elle a vocation à être suivie d’un Master et éventuellement d’un Doctorat pour les étudiants souhaitant enseigner ou faire de la recherche. Les 2 premières années sont généralistes, la 3ème année permettant un début de spécialisation avec le choix du parcours « droit privé » ou « droit public ». Le choix du Master en fin de Licence déterminera vraiment la spécialisation.

Au programme de la Licence, des cours obligatoires ou optionnels : sciences politiques, histoire du droit, relations internationales, introduction à l’étude des médias, histoire contemporaine politique et sociale, langues et informatique… L’histoire tient une bonne place dans les études (au moins pour les deux premières années). Il est intéressant de noter que de plus ne plus d’universités proposent des bi-licences couplant le droit à une autre discipline (économie, sciences politiques, histoire…) ou encore droit français et droit étranger (droit français – droit anglais, droit français – droit espagnol, droit français – droit allemand …).

Les étudiants souhaitant entrer rapidement dans la vie active professionnelle peuvent poursuivre en Licence pro après leur 2 premières années, différentes mentions sont proposées selon les universités : Droit, mention administration publique, Droit social et gestion des ressources humaines, gestion juridique des contrats d’assurance, ou encore sécurité des biens et des personnes spécialité activité juridique, directeur d’enquêtes privées…

La fac de droit est avant tout une faculté, cela signifie que comme dans toutes les Universités les étudiants sont très nombreux. Les amphithéâtres sont souvent bondés et « sécher » un, deux, trois … cours peut-être tentant ! Car il n’y a pas d’obligation d’assister aux cours magistraux, personne ne vérifie le travail régulier des étudiants. Alors attention, pour réussir il est impératif de travailler, il faut s’organiser et être régulier dans ses apprentissages.
Les travaux dirigés (TD) doivent être préparés, y consacrer plusieurs heures n’est pas rare ! Les cours doivent être appris au fur et à mesure. Prendre du retard, c’est risquer d’échouer aux partiels et aux examens de fin d’année.

Il faut non seulement travailler mais également faire preuve de rigueur, et d’organisation pour acquérir une bonne méthodologie et un esprit d’analyse et de synthèse.

Que faire après une Licence de droit ?

→ Master : la spécialisation

La majorité des étudiants poursuivent en Master. Attention, pour certains Masters il faut un excellent dossier, seuls les meilleurs étudiants seront retenus… D’autant plus que la loi légalisant la sélection à l’entrée en Master 1 a été votée à l’assemblée nationale le 19 décembre 2016 et entrera en vigueur à la rentrée 2017.

Les universités sont désormais autorisées à fixer des capacités d’accueil et à admettre les étudiants en M1 après examen du dossier ou un concours. Les étudiants qui ne seront pas admis dans le M1 choisi « se voient proposer l’inscription dans une formation de deuxième cycle en tenant compte de leur projet professionnel et de l’établissement dans lequel ils ont obtenu leur licence ».

Le Master permettra en 2 ans d’acquérir une spécialisation en fonction du projet professionnel : droit privé, droit public, droit international, les universités proposent un grand nombre de spécialités ! Avant de choisir, mieux vaut se renseigner sur le contenu de la formation et sur les débouchés, certains domaines étant plus porteurs que d’autres.

Les étudiants souhaitant faire de la recherche ou se diriger vers l’enseignement, pourront poursuivre en Doctorat après l’obtention de leur Master 2.

 

 

Préparation ENS D1

La Prépa ENS D1 est une autre manière de faire du droit dès l’après-bac ! Vous souhaitez faire du Droit mais l’idée d’intégrer la Fac vous fait peur ! La prépa ENS D1 est peut-être pour vous !

La particularité de cette prépa : c’est la seule à proposer une spécialisation en droit.
Proposée dans 20 lycées, elles associent des enseignements au lycée et à l’université.
En pratique : l’inscription en CPGE ENS se fait sur la plateforme Parcoursup, l’élève admis en prépa se verra réserver une place directement dans l’université partenaire. Les emplois du temps sont établis conjointement de manière à ce qu’ils soient parfaitement coordonnés.

Au programme, environ 3 jours par semaine à l’université en L1 + une dizaine d’heure de cours au Lycée (maths, langue, économie, méthodologie…). À la fin de ces 2 années de prépa, et à condition de réussir les examens universitaires, les élèves valident les 2 premières années de Licence de droit, ils pourront soit poursuivre à l’université directement en Licence, soit passer les concours pour intégrer : l’ENS Rennes, département économie, droit et gestion (environ 17 places par an), certaines d’écoles de commerce, l’INSAE, l’École nationale des assurances (ENASS), certains IEP ou le Celsa.

Avantage de cette prépa : vous entrez en L3 avec une excellente préparation notamment grâce à l’encadrement, au suivi personnalisé et aux cours de méthodologie dispensés pendant vos 2 premières années. Attention, Il faut rester réaliste, bien qu’accessible aux bacheliers ES, S, L et STMG, l’entrée y est extrêmement sélective. Compte tenu du poids relativement important des mathématiques dans la formation, notamment en économie, il vaut mieux ne pas avoir d’aversion pour les maths !

 

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