C’est le décret du 17 mars 1808 qui créé le Baccalauréat. Les candidats doivent alors, être âgés d’au moins 16 ans. L’examen en lui-même ne comporte que quelques épreuves littéraires passées à l’oral.
Lors de la première session, celle de 1809 : 31 bacheliers ! Et ce n’est que 52 ans plus tard, en 1861, que la première femme, Julie Daubié deviendra Bachelière.
753 148 candidats se sont inscrits cette année ! Le plus jeune candidat est une jeune fille âgée de 11 ans et le plus âgé est un monsieur de 76 ans
L’organisation de l’épreuve va nécessiter l‘utilisation de 4 635 centres d’examens et la mobilisation de 174 000 examinateurs et correcteurs. Environ 4 millions de copies seront corrigées. Les correcteurs reçoivent 5 € par copie. Les jury des oraux reçoivent 9,60 € l’heure d’interrogation. En 2018, le coût moyen de chaque candidat restera le même qu’en 2017 d’après le ministère de l’éducation nationale.
Plus de la moitié des candidats présente le bac général !
En effet d’après les chiffres du ministère de l’éducation nationale, 53% des candidats présentent un bac général, 21% un bac technologique et 26% un bac professionnel.
N’oublions pas la dimension internationale du Bac, avec notamment le rayonnement des lycées français à l’étranger. Les baccalauréats généraux et technologiques sont organisés dans 91 pays. Ils concernent plus de 19 500 candidats pour les épreuves terminales. 40% des candidats sont de nationalité française, 50 % sont de la nationalité du pays d’accueil et 10 % sont d’une autre nationalité.
Enfin, dernier chiffre : 5 ans d’interdiction de passer le bac ou d’inscription dans une formation post bac, c’est ce que risquent les fraudeurs ! Dans le cas d’une divulgation de sujets d’épreuves ou de substitution de personne, l’article 2 prévoit même une condamnation à « un emprisonnement de trois ans et à une amende de 9 000 euros ou à l’une de ces peines seulement ».
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