C’est bien la difficile équation à résoudre pour la rentrée prochaine.
Différents scénarios sont étudiés pour canaliser les entrées dans l’enseignement supérieur.
L’accroissement du nombre des naissances de l’année 2000 se traduit aujourd’hui par un choc massif d’inscriptions dans le supérieur. 65 000 inscriptions supplémentaires sont attendues à la rentrée 2018. Et il semble difficile d’envisager ces inscriptions en dehors de toute contrainte (budget, recrutement des enseignants, locaux, etc.). L’absorption de ces nouveaux étudiants est étudiée selon d’autres pistes.
Ainsi, selon la note d’information du SIES (Sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques rattachée au Ministère de l’Éducation nationale), un premier scénario fait l’hypothèse que les capacités d’accueil sont accrues mais ne parviennent pas immédiatement à absorber les nouveaux entrants… Selon cette hypothèse et pour que le système ne se grippe pas, il faudrait que les futurs bacheliers aient anticipés ! Autrement dit, on mise sur le fait qu’ils aient intégrés les informations et statistiques disponibles sur la plateforme parcoursup à leurs choix, notamment les pourcentages de réussite dans les formations. En conséquence, les orientations seraient plus raisonnées et moins problématiques. En théorie en effet, cela éviterait tout engorgement des filières universitaires en général et les filières en tension en particulier.
Un autre scénario mentionne que « les moyens nécessaires à l’absorption du choc démographique ne sont pas présents dans toutes les filières dès 2018 ». Dans cette hypothèse, il s’agit de contenir les inscriptions dans les filières sélectives…
Compte tenu des courbes démographiques, l’accroissement brutal est un cap mais il ne faut pas oublier qu’il est conjugué à la démocratisation de l’accès au supérieur. Du coup, les solutions attendues pour la rentrée 2018 ne peuvent être un
e réponse ponctuelle mais bien installées dans le temps !
Très bientôt, les premières propositions Parcoursup seront données aux élèves.
Nous ne manquerons pas d’observer comment se répartissent les orientations en prenant en compte le type de bac passé et les filières d’affectation proposées puis choisies par les futurs bacheliers.
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