Le Grand Oral, coefficient 10 pour les bacs généraux et 14 pour les bacs technologiques est sans aucun doute l’épreuve phare de la Terminale. Pour la première fois, les épreuves écrites de spécialités se sont déroulées en mars et seules les épreuves de philosophie et du Grand Oral étaient programmées en juin.
Certains élèves ont alors aimé préparer le Grand Oral. Selon Keti, une lycéenne de 18 ans, « les cours de spécialités ne servaient presque plus à rien, les profs étaient souvent absents et peu remplacés ! » Recentrer le travail autour de la préparation du Grand oral a permis à certains de concentrer leur travail autour d’une question choisie. Pour certains élèves, cela a boosté leur motivation.
Cependant, d’autres ont eu rapidement le sentiment que le Bac était terminé… Peut-être avaient-ils fait leurs calculs à partir des notes de contrôle continu, notes anticipées et notes de spécialités obtenues ! Il faut remarquer l’absentéisme important des élèves de terminale au dernier trimestre. D’ailleurs, le gouvernement évoque la nécessité de « reconquérir le troisième trimestre » !
Dans la préparation du Grand oral, les élèves ne jouent pas tous le jeu : des sujets puisés sur internet, copiés mot pour mot sont courants et on peut se douter que les jurys ne reconnaissent pas toujours les élèves tricheurs. D’autres utilisent les plateformes génératrices de texte pour les aider… sans vérification des sources, malheureusement ! C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les jurys ont été plus exigeants sur les connaissances dans la spécialité cette année !
Pour ceux qui ont joué le jeu, ils ont pu se préparer aux différentes phases de cette épreuve : choix des questions, recherches personnelles, construction d’un exposé de 5 minutes, préparation des questions potentielles sur ce sujet, articulation avec le projet d’orientation.
Les notes, cette année encore, sont plutôt très bonnes même si un proviseur soulignait qu’il faut se poser des questions alors que de nombreux élèves obtiennent 20/20. Il notait par ailleurs l’inégalité dans la qualité de préparation des élèves !
